Mercredi 28 juin 2017, avait lieu, sur le site du 9-9bis à Oignies, l’inauguration des panneaux signalant l’inscription du Bassin minier Nord-Pas de Calais au Patrimoine mondial de l’Unesco. À cette occasion, Michel Dagbert, Président du Pôle Métropolitain de l’Artois, Cathy Apourceau-Poly, Présidente de la Mission Bassin Minier, Arnaud Quémard, directeur d’exploitation du groupe Sanef et Fabien Sudry, Préfet du Pas de Calais ont pris la parole.
Une inscription remarquable
Depuis 2012, le Bassin minier du Nord-Pas de Calais est inscrit sur la prestigieuse liste du Patrimoine mondial de l’Unesco et côtoie les merveilles du monde telles que le parc national du Grand Canyon des États-Unis, le Taj Mahal en Inde ou encore la Grande Muraille de Chine. Le Bassin minier fait donc partie des 42 sites exceptionnels français parmi lesquels on trouve la réserve de Scandola, la palais et les parcs de Versailles, les lagons de la Nouvelle-Calédonie et bien d’autres.
Pour en savoir plus :
Le Bassin minier du Nord-Pas de Calais a été distingué au titre de “paysage culturel”, « oeuvre conjuguée de l’homme et de la nature » selon les termes de la Convention du patrimoine mondial.
Déjà le cinquième anniversaire !
Pour célébrer les cinq ans de l’inscription du Bassin minier au Patrimoine mondial de l’Unesco, rien de mieux que d’installer quatre panneaux sur les autoroutes A1 et A26 qui éveilleront la curiosité de chacun sur ce territoire. La signalétique est, pour les habitants et les visiteurs, la première matérialisation dans le paysage de l’inscription du territoire au Patrimoine mondial. C’est également un outil de sensibilisation, d’information, de compréhension des valeurs de cette inscription.
Aujourd’hui le Bassin minier veut montrer que son image a changé, que ses habitants sont fiers d’y habiter et qu’il a un potentiel touristique fort avec le Louvre-Lens par exemple.
L’implication du Pôle Métropolitain de l’Artois et de l’État
L’un des objectifs du Pôle est de faire converger l’action de ses membres dans différents domaines comme l’aménagement urbain et paysager, le développement économique et la formation, le développement culturel et social. En prenant à sa charge une grande partie du financement de la conception et de l’installation de ces panneaux, le Pôle Métropolitain de l’Artois, prouve qu’en s’unissant on peut mettre en place des choses concrètes d’intérêt commun.
L’État français a quant à lui défendu le projet d’inscription du Bassin minier au Patrimoine mondial de l’Unesco et en est aujourd’hui le garant. C’est à ce titre qu’il a soutenu la valorisation de cette inscription en apportant une part du financement de ces panneaux.
Cathy Apourceau-Poly, Arnaud Quémard, Fabien Sudry, Michel Dagbert & Benoît Brocq